Oui, c’est Jésus qui prend l’initiative de la rencontre et vient cheminer avec ces deux hommes écrasés par le drame du Calvaire. Ils ne le reconnaissent pas, alors qu’ils l’ont bien connu …comme souvent nous n’arrivons pas à le reconnaître quand il chemine pourtant avec nous dans nos vies. Ce cheminement vers Emmaüs est important…
Articles from avril 2020
Homélie du dimanche 26 Avril 2020- Abbé René Pichon
3e dimanche de Pâques Lc 24, 13-24 Comme avec les disciples d’Emmaüs Jésus marche à nos côtés, même si on ne le reconnaît pas, et la première question qu’il nous pose est bien celle-ci : « De quoi discutez-vous en marchant ? » En ce moment, tous nous discutons du confinement qui nous est imposé, de notre manière de…
Homélie du 2ème DIMANCHE de PAQUES : DIMANCHE de la DIVINE MISERICORDE
Mais comment peux-tu croire à tout cela, nous dit-on si souvent ? Comment peux-tu imaginer aujourd’hui encore croire à cette idée qu’un homme tel que ce Jésus est ressuscité ? Je ne comprends pas que tu puisses avoir la foi ? Oui, sans doute cela te rend la vie plus facile ! Pauvre de moi, pauvre de nous face…
Homélie du dimanche 19 Avril 2020 Dimanche de la Miséricorde
Cette année, en écoutant cet Évangile de Saint Thomas je n’ai pas envie d’insister sur ses doutes et sur tout ce qui en ce moment nous porte à douter nous-mêmes, à douter de Dieu, à douter de notre avenir à tous. J’insisterai plutôt sur la Joie, cette joie dont on a tant besoin en ce moment, cette joie qui n’est pas la joie humaine qu’on ressent quand tout va bien mais la joie chrétienne qu’on peut vivre même quand tout va mal. Saint Pierre en effet dans la deuxième lecture affirmait : « Aussi vous exultez de joie, même s’il faut que vous soyez affligés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ». La joie chrétienne, c’est la joie de la Résurrection, c’est la joie éprouvée, la joie qui affronte l’épreuve et la traverse. Quelles sont nos épreuves et comment les vivre dans cette joie chrétienne ? ●La joie chrétienne, c’est la joie qu’on peut vivre même dans l’affliction, même quand on est affligé par des mauvaises nouvelles, des deuils, des maladies, des épidémies, des échecs, des séparations, des conflits, des malheurs de toute sorte. Dans ces cas-là on peut tomber dans le désespoir, ce qui nous fait plonger encore plus dans la tristesse et l’affliction ; on peut tomber dans le doute et accuser Dieu de ne rien faire alors qu’il est Tout-Puissant et Tout-Amour, on peut alors crier comme Jésus sur la Croix le Psaume 22 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Ou on peut puiser au fond de nous la force que Dieu seul peut donner pour rester debout comme Marie au pied de la Croix. C’est facile de croire quand tout va bien, quand Dieu se fait présent, évident, à travers des signes mais quand il se tait, quand il se fait absent, quand son silence répond à nos cris, où le trouver sinon dans cette force intérieure qu’il nous donne pour tenir bon ? Si on y arrive, alors notre foi devient autre, plus profonde, elle devient expérience du don de Dieu, elle prend une valeur inouïe et c’est ce que Saint Pierre disait tout à l’heure : « Les épreuves vérifieront la qualité de votre foi qui a bien plus de prix que l’or – cet or voué à disparaître et pourtant vérifié par le feu. » Quand notre foi s’approfondit ainsi et grandit ainsi en traversant les épreuves, nous ressentons alors une joie profonde, purement spirituelle, et c’est ça la joie chrétienne. La joie chrétienne, c’est la joie d’une foi qui s’approfondit sans cesse ! ●La joie chrétienne, c’est la joie qu’on peut vivre même en l’absence, l’absence visible, l’absence sensible des autres ou de Dieu. On est humainement heureux d’être en présence de ceux qu’on aime, de notre famille, de nos amis, heureux de partager, de discuter, d’échanger, de se sentir entouré et aimé. On est humainement heureux quand on est en présence de Dieu, quand on sent qu’il est là tout proche. Cette joie, les apôtres l’ont connue pendant trois ans de proximité physique et sensible avec Jésus. Et au lendemain de la Résurrection, quand « Jésus était là au milieu d’eux… les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur ! » Mais une semaine plus tard, Jésus avertit bien Thomas et les autres apôtres que désormais la joie chrétienne ne sera plus la joie de la présence physique et sensible de Jésus mais la joie d’une union, d’une communion dans l’absence : « Heureux ceux qui croiront sans avoir vu ! » Saint Pierre développait dans la deuxième lecture ce bonheur de la foi qui ne voit pas en disant : « Lui, (Jésus Christ), vous l’aimez sans l’avoir vu ; en lui, sans le voir encore, vous mettez votre foi, vous exultez d’une joie…
Homélie du SAINT JOUR de PAQUES !
Chers amis, «Le Christ est Ressuscité !». Mais est-ce que cette Bonne Nouvelle change quelque chose dans notre vie ? Car le monde devient, avec cette épidémie qui fait des ravages, à la fois un hôpital géant et un immense monastère !!! CONCRETEMENT, QUE CELA VA-T-IL NOUS APPORTER que le CHRIST soit Ressuscité ? Dans la vie…
Homélie du DIMANCHE des RAMEAUX et de la PASSION -Père Jérôme Martin
Au cœur de cette période dramatique, nos cœurs et nos regards sont déjà tournés vers la fête de Pâques, dans une semaine, et la joie de la résurrection de Jésus le Christ. Par le don de sa vie, le Christ nous ouvre un chemin … la vraie, la grande question de notre vie ne peut…